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L’association C.A.S.E.S, (Coopération Active Sézannaise d’ Echange avec le Sénégal) a été constituée et déclarée en sous-préfecture d’Epernay (Marne) le 24 novembre 1994.

Elle a son origine dans la volonté de la Mairie de Sézanne qui souhaitait avoir des relations de partenariat avec la ville de Podor, au Sénégal, tout en délégant à une association (subventionnée, mais rendant des comptes) afin de gagner en souplesse et d’éviter certaines lourdeurs administratives.

Forte du dynamisme de sa trentaine d’adhérents, l’association mène depuis sa création de nombreuses actions, localement, mais aussi et surtout à Podor : citons pour les principales :

• la réalisation par des jeunes podorois et français d’une fresque sur le hangar ULM  de Sézanne,
• des travaux de réfection (peinture et carrelage) dans la maternité et les écoles maternelles pendant plusieurs années,
• en intégrant dans les équipes de travail des personnes en situation de handicap issues de l’ESAT de Sézanne,
• l’appui à un groupement d’agriculteurs podorois par la fourniture d’une pompe d’irrigation,
• de nombreuses donations de matériel en direction des écoles et établissements de santé ou de culture (médiathèque), et clubs sportifs, etc …

Mais si nous avons commencé par “faire” (c’était pour répondre rapidement à la demande urgente), nous sommes passés depuis quelques années au stade “d’aider à faire” localement : financement de travaux réalisés par les artisans locaux (maçons, menuisiers, métalliers, etc…).

Depuis sa création, l’association s’efforce de maintenir les relations et les échanges avec Podor, à travers les municipalités successives, les associations ou groupements locaux. Ainsi, chaque année, une délégation sézannaise se rend sur place, avec des objectifs de travail, d’évaluation, et d’élaboration de nouveaux projets.

Si ce n’est assurément pas du contrôle, c’est en tout cas un travail de coopération effective qui est ainsi mené. 

C’était un pari fou : SEZANNE, petite ville de 6000 habitants, avec son histoire, ses traditions, son architecture, ses activités, ses forces et ses faiblesses, et la modestie relative de ses moyens… et PODOR, riche de ses 15000 habitants, avec une autre histoire, d’autres traditions, une autre architecture, un autre climat, d’autres activités, et combien de difficultés !

Quoi de commun entre ces deux cités, et quoi de possible, si ce n’est avant tout la volonté de l’échange, d’une meilleure connaissance mutuelle, du respect, de la compréhension et de l’acceptation de l’autre dans sa diversité et sa richesse culturelle ?

Car aussi démunis que puissent nous paraître nos partenaires, ils ont beaucoup à nous apporter.